ARK NETWORK reference.ch · populus.ch    
 
  
modem 
 
 
Rubriques

 Home

le principe de subsidiarité

Le principe de subsidiarité consiste en ceci :
- l'entité de niveau supérieur se met au service de l'entité de niveau inférieur ;
- l'entité supérieure ne fait pas à la place de l'entité inférieure ce que celle-ci peut faire.

Ce principe est très utile au fonctionnement de toute organisation. Il donne de la souplesse à celle-ci ; il permet au corps ainsi organisé de fonctionner comme un organisme vivant.

On peut appliquer ce principe à une organisation hiérarchique de type pyramidal mais il peut aussi s'appliquer à une organisation telle qu'un arbre avec des racines, un tronc, des branches et des feuilles. Dans le cas d'un arbre, les feuilles - structures supérieures -, ne sont pas hiérarchiquement plus importantes que les racines - structures inférieures -. Chacune se met au service de l'ensemble. La sève circule et chaque partie de l'arbre a sa part dans la fabrication de celle-ci et en prend sa part. Et chaque partie de l'arbre est constitutive de l'arbre et concourt à son être. Il y a services mutuels rendus entre les différentes parties constitutives de l'arbre et l'arbre lui-même. 

 
En Seine-saint-Denis, champ de blé et chênes du Vieux pays de Tremblay,  
tours de Tremblay et de Villepinte et colline de Vaujours. 
Mai 2007.
 
Voir aussi : compendium de la doctrine sociale de l'Eglise, première partie, quatrième chapitre, titre IV, §§ 185 à 188

 
On voit que "subsidium", le mot latin qui a donné "subside" a la même racine que le mot qui a donné "aide". 
 
D'où vient que le principe de subsidiarité promeut l'esprit de service. 
 
Il promeut aussi les responsabilités de chacun à son niveau. 
 
Il n'est pas le refus de l'autorité supérieure de tout régenter. Il marque par contre la nécessaire abstention de celle-ci d'intervenir dans les détails - pour ne pas brimer la liberté des acteurs de niveau inférieur. Il marque aussi l'obligation pour l'autorité supérieure de définir un cadre et des orientations d'action. 
 
D'où la nécessitré, à tous les niveaux, de connaître et de rendre compte. 
 
Il y a à la fois volonté d'absence d'ingérence, de la part de l'entité du niveau supérieur, mais volonté d'obtention par l'entité de niveau inférieur, de l'objectif convenu entre ces entités. 
 
L'exigence de responsabilité des acteurs ou agents de l'entité supérieure ne cède en rien à celle des acteurs ou agents du niveau inférieur. 
Tous doivent pouvoir toujours et à tout moment justifier de leurs actions et de l'orientation de celles-ci et devant quiconque. 
 
La mise en oeuvre, au sein du MoDem, du principe de subsidiarité permettra au Mouvement de respirer et de fonctionner comme un organisme vivant, car il laissera à chaque niveau la plus importante latitude d'initiative qui soit (la phrase est au future car j'écrivais cela en juillet 2007
 
L'application du principe de subsidiarité nécessite la discipline interne. Quiconque veut prendre une initiative se doit de vérifier, que celle-ci sera bien perçue comme allant dans le sens de l'intérêt général et de l'intérêt du Mouvement et s'inscrira dans une cohérence d'ensemble -- ou a toutes les chances d'être perçue ainsi car la dynamique de la chose peut exiger de devoir aller de l'avant et de prendre des risques. 
 
L'intention de concourir au bien commun ne suffit pas. L'humilité et la prudence sont nécessaires au succès. 
 
La discipline interne est ce qui va permettre au corps organisé de se tenir et de fonctionner efficacement. Chaque partie constitutive tient sa place et reste à sa place mais a conscience des autres parties constitutives du tout et a consicence de son insertion dans un ensemble. Chacune de ces parties fait ce qu'elle veut et doit mais ni plus ni moins que nécessaire à la fois pour l'intérêt général pour le sien propre, et en agissant de façon concertée avec les autres parties. 
 
SUBSIDIARITE & DISCIPLINE INTERNE sont à mon avis des principes qui permettront au MoDem de réaliser cet exercice difficile de conjuguer LIBERTE et RESPONSABILITE, orientation proposée à tous ses sympathisants lors du meeting de mai 2007 au Zénith de Paris, notamment par Jean-Marie Cavada, notamment. 
 
Jacques Delors l'a promu au niveau européen. 
 
Le principe de subsidiarité permet des économies lorsque plusieurs entités travaillent de concert.  
 
Par exemple, face à son maître d'oeuvre, un maître d'ouvrage n'a pas à avoir en main la totalité des documents des ses sous-traitants. Il suffit qu'il sache ce que chacun doit faire et comment il doit concourir à la réalisation de l'ensemble et où trouver ou à qui demander le document de détail dont il a besoin. 
 
Par exemple, l'Association française de normalisation (AFNOR) délègue à un Bureau de normalisation (BN) le suivi de l'activité d'un Comité technique international (TC). L'AFNOR n'a pas besoin de connaître le détail de la commission française miroir du TC. Il lui suffit de savoir qui sont le président et le secrétaire de celle-ci. Et d'être certain que la composition de la dite commission pourra lui être fournie sans délai sur simple demande. 
 
Voir aussi, sur le présent site : 
- Zénith 
- V.2 
- V.4

(c) Veit Anderwelt - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 6.12.2009